Colporteur

Armand Lanoux est né le 24 Octobre 1913. Enfance banlieusarde, entre les gazomètres et Sylvie, aux bords de la Marne. Communale. Cours « Complémentaire », sic. Débuts dans la vie, comme on dit, difficiles. Cascade de métiers, employé de banque, instituteur, représentant, dessinateur de sujets sur boîtes de bonbons, journaliste, animateur de théâtre, etc... A commencé par faire de la peinture, puis s’est mis à écrire. A appris à écrire en écrivant. Aime sans vergogne l’art, la littérature, la poésie. N’éprouve pas le besoin d’y mettre des majuscules. Sa formation poétique s’est faite dans l’album de cartes postales de sa mère. Colporteur d’images. Colporteur s’ouvre sur un hommage à l’Horloger de Montreuil, un assassin qui faisait bien son métier. La conscience professionnelle n’a pas de limites. Lanoux n’a pas cessé d’écrire des poèmes depuis son adolescence. Il ne s’est aperçu que récemment qu’ils pouvaient être publiés. Mais il ne distingue pas très bien les limites de la poésie et de la prose. On peut trouver de la poésie dans ses romans, La Nef des Fous, prix du roman populiste 1948, La Classe du Matin, Cet Age trop tendre, Les Lézards dans l’Horloge, et dans ses originaux radiophoniques, L’Oiseleur et la Fleuriste ou Lucrèce et la Mandragore. Son seul espoir : rester colporteur.