Vercors, juillet-août 1944 : La forteresse sacrifiée

L'engagement d'un homme dans la Résistance et la lutte désespérée des maquis du Vercors contre l'ennemi allemand, aux derniers jours de la guerre.


Depuis que Grenoble est passée aux mains des Allemands en septembre 43, Henry Hélion-Rotenberg, jusqu'alors lycéen, vit caché dans la cave de son oncle et de sa tante. Ses origines juives pourraient le faire arrêter... Mais cette menace ne l'empêche pas de s'échapper, de temps à autre, en ville. Alors qu'il participe, le 11 novembre 43, à une manifestation patriote très vite réprimée par les Allemands, il fait la connaissance de Max Guilmans, dit Le Roux, ancien condisciple qui a pris le maquis dans la compagnie du commandant Goderville.Par l'entremise de son nouvel ami, l'adolescent de seize ans rejoint le plateau du Vercors et entre dans la résistance. Alors que le débarquement allié a déjà eu lieu en Normandie, la " République du Vercors " est décrétée le 13 juin. Le plateau qui a abrité les premiers maquis a la réputation d'une forteresse inexpugnable. Les maquisards rêvent d'en faire une base offensive capable de désorganiser les forces allemandes de l'intérieur. Mais les Allemands ne sont pas prêts à capituler. Ils envoient des hommes qui livrent des combats acharnés obligeant les résistants à se replier et à " nomadiser ". Henry, à peine formé au maniement des armes, participe à cette déroute accompagné de quelques camarades. Au fil du chemin et des rencontres, le petit groupe apprend que les Allemands ont décimé les maquisards et opéré des représailles contre les civils. L'adolescent, plongé dans l'horreur de la guerre, est confronté à la mort, en tuant son premier ennemi et en perdant son ami Le Roux,. C'est transformé par ces épreuves qu'il retrouve sa ville enfin libérée. Dès 11 ans.