Ma posture a failli me trahir

Dans un procès qui s’annonçait facile pour la défense, au vu du profil de la plaignante – une immigrée malgache venue en France pour fuir le mariage forcé et la guerre civile de son pays –, une jeune avocate se refuse de collaborer systématiquement. Elle n’accepte pas de suivre la procédure protocolaire avec des témoignages incohérents et des méthodes floues et expéditives... Marie Anne, qui voit dans ces manœuvres un parjure du droit et la favorisation d’un procès à deux vitesses, s’offusque et se lance à la poursuite de la vérité.
Seule face à sa hiérarchie mais aussi face à sa double conscience, elle se retrouve dans l’impasse, au point de s’évanouir en pleine séance. Lorsqu’elle découvre que le prévenu a suborné les témoins qui sont aussi ses employés, elle devient furieuse et adopte une attitude dissidente.
Ses doutes dissipés, ses craintes envolées, elle peut faire face à sa double posture en « flirtant » avec le conflit d’intérêts, au risque de compromettre sa brillante carrière ainsi que celle du jeune substitut du procureur. Elle devient ainsi redresseuse de torts, au profit de celle dont l’histoire ressemble drôlement à celle vécue par sa propre mère, vingt-quatre ans plus tôt. Un évènement inattendu va accélérer les choses, non sans lui causer quelques désagréments.
C’est le combat de la justice, et celui d’une vie à multiples rebondissements.


Né dans un quartier populaire d’Abidjan, Jean-Charles E. Essis s’intéresse très tôt à l’écriture, et commence à écrire sur des bribes de vie et des faits sociétaux. À 20 ans, il s’inscrit à la faculté de droit de Paris I puis à l’Institut Français de Presse (IFP) Panthéon Paris II, avant d’interrompre ses études pour entrer – malgré lui – dans la vie active.
Ma posture a failli me trahir est son premier roman.