Le prix de la liberté

L. Maurice Lelabour né à Limay (Yvelines), le 7 juillet 1904. Fils d’ouvriers, son père était originaire de La Villeneuve-en-Chevrie, petite commune du canton de Bonnières s/Seine ; sa mère était bretonne, native des Côtes-du-Nord. Tous deux s’étaient fixés très jeunes à Limay, où ils s’étaient mariés en 1901. A terminé ses études à l’école communale de Limay. L. Maurice Lelabour a débuté - comme apprenti aux écritures - dans une agence de compagnie d’assurances, emploi qu’il n’a quitté que 7 années plus tard, le 10 novembre 1924, pour accomplir ses 18 mois de service militaire. Incorporé le 19 novembre 1924, dans l’Armée française du Rhin, au 25e Bataillon d’ouvriers d’artillerie en garnison à Mayence ; nommé brigadier-comptable le 1er mai 1925, et sous-officier le 30 janvier 1926. Revenu à la vie civile - et après un court stage à Paris - a succédé, en 1927, à son premier employeur, comme agent général d’une importante compagnie d’assurances, situation perdue du fait de la guerre de 1939-40. Mobilisé le 9 janvier 1940 (fascicule bleu), et démobilisé le 23 juillet par le Dépôt de Cavalerie n°29. Désigné, le 5 novembre 1942, pour aller travailler en Allemagne au titre de la première relève, L. Maurice Lelabour est entré immédiatement dans la clandestinité en 1942. « Le Prix de la Liberté » relate la suite de ses aventures.