Une vie « Au pays de Camus » (1895-1962)

Ce roman, mais l’est-il vraiment car tous les évènements rapportés sont réels, ils ont été vécus par l’auteur ou ses proches, des noms ont été modifiés, pas tous, les hommes et les faits s’inscrivent dans l’Histoire de l’Algérie coloniale, mais avant tout française, dont la page s’est refermée sur des Présidents qui ne cessent de vouloir l’ouvrir au nom de la « repentance », cette tyrannie de la pénitence dans laquelle on veut enfermer ce peuple Pieds Noirs mandaté et manipulé par la France ! Cette famille du Dévoluy a tout abandonné pour se construire une vie nouvelle en Algérie, à Mondovi, lieu de naissance d’Albert Camus (à 20 km de Bône). Félicie, femme volontaire et attachante, va contribuer avec les siens au développement du pays avant de vivre la fin d’un rêve colonial qui sera marqué par la Grande Guerre, les fastes du Centenaire, la deuxième guerre mondiale, les évènements de 45 et la guerre d’indépendance ! Tous ces faits se sont inscrits sur le tableau de l’Histoire de l’Algérie dont Albert Camus est la référence essentielle en matière de justice, de dignité et d’humanité. Hélas, ni les métropolitains, ni les Pieds Noirs ne l’ont écouté, et encore moins les algériens ! Félicie, et ses actes, s’inscrivent aussi et d’abord dans ces références de justice, de dignité et d’humanité !