Reverdir

« Si on savait comment se terminaient nos histoires d’amour, peut-être ne les vivrait-on pas. Peut-être ne glisserions-nous pas dans le terrier du Wonderland. Car le Wonderland, c’est bien connu, est peuplé de sourires sans chat, on s’y noie dans ses propres larmes et l’on risque de s’y faire couper la tête à la fin. » À cinquante ans, la narratrice voit sa mère disparaître dans l’Alzheimer tandis que son mariage se défait. Et si, étrangement, mère et fille semblent chuter en même temps, il va pourtant s’agir pour elles de « reverdir », chacune à leur façon. Commence alors une métamorphose parsemée de rencontres, de ralentissements cruels et d’accélérations joyeuses, offrant tout leur sel à cette aventure existentielle. Dans une langue puissante et charnelle, Constance Joly met en scène une femme qui réinvente peu à peu son rapport aux autres, à son propre désir, et reprend, avec lucidité et humour, le beau risque de vivre.