L'abbaye de Monte-à-Regret

Dans son nouveau roman, L’Abbaye de Monte-à-Regret, Michel Bourgeois nous invite, avec une nostalgie empreinte de pudeur et de sincérité, à partager les réflexions d’un gamin picard issu du monde ouvrier sur la France telle qu’elle se présentait une dizaine d’années après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Une France au cœur d’une Europe en devenir, où les citoyens évoluaient dans une société en pleine mutation, qui n’était pas encore en « déliquescence ». Qu’est-ce
qui avait pu amener William Renan, pénaliste de son état, à se retrouver un jour soupçonné du meurtre avec préméditation de l’un de ses clients ? Un homme au passé trouble, accusé d’être un tueur en série, dont il avait pourtant obtenu la disculpation. Crise de conscience, dédoublement de personnalité ou état de nécessité ?
En filigrane, cette question : fallait-il être sans état d’âme pour s’affirmer comme avocat pénaliste ?