La Vie en Marche Arrière

Marco a 68 ans. Bon mari, bon père, ex-libraire, installé aux États-Unis depuis 40 ans, raisonnablement heureux.
Il habite en Californie et son programme de retraite est déjà établi avec sa femme : aller de croisière en croisière avec un couple d’amis.
Mais il se réveille ce matin du 27 juillet avec l’envie de ne plus bouger de sa chambre : un boycottage de sa vie quotidienne, tout à fait incompréhensible.
Le soleil de Californie lui a-t-il tapé sur la tête ?
L’idée même de croisières dans les Caraïbes ou de barbecues entre amis devient soudain insupportable à Marco ! Sa seule obsession, maintenant, est de pouvoir faire marche arrière jusqu’avant son mariage, avant son arrivée aux États-Unis, avant la fin déclarée de sa jeunesse. S’ensuit un déferlement de petites et de grandes nostalgies, souvent cocasses, qui vont le faire courir à reculons vers Douka, cette amie surgie du pays de l’enfance...

Ce roman évoque (avec humour) les incompatibilités culturelles, et surtout la nostalgie du pays d’origine : ces vieux adversaires qu’un « intégré » croit avoir semés depuis longtemps, mais qui peuvent réapparaître sans crier gare.
Il parle aussi de familles, de livres, de voyages,
et de certains recommencements qui peuvent être étonnants comme des contes de fées et tendres comme des poèmes.