Ma première histoire… Les rois des Belges

De Léopold Ier à Albert II, de l’arrivée d’un prince allemand aux efforts de notre roi actuel pour que la Belgique continue d’exister, cette première Histoire des Rois des Belges illustre les moments essentiels de leur règne.

Ce livre raconte notamment la vie du grand bâtisseur que fut Léopold II, le décès tragique de la reine Astrid, trop tôt disparue, ou encore l’abdication de Léopold III ou la visite de Baudouin au Congo.

De superbes dessins, d’une grande rigueur historique, et des textes rédigés avec simplicité et clarté pour être lus ou racontés donnent aux enfants les repères et les images indispensables pour apprendre une Histoire qu’on n’enseigne plus. Les auteurs racontent une aventure humaine, celle de nos rois et de nos reines à travers les tourments qui ont secoué la Belgique, mais aussi le monde...

Un ouvrage vivant que l’on prendra plaisir à parcourir, à consulter ou à conserver dans sa bibliothèque.

A PROPOS DE L'AUTEUR :

Alain Leclercq est historien et journaliste. Amateur d'histoires oubliées, il est sans cesse à la recherche d'archives méconnues qu'il aime à rendre accessibles au plus grand nombre. Bernard Coppens est historien, chercheur et spécialiste de la Révolution française et du Premier Empire, et plus particulièrement de la bataille de Waterloo.

EXTRAIT :

Dehors, les Hollandais !

En 1789, nos souverains sont autrichiens. En juillet, la Révolution éclate à Paris et la royauté est supprimée. En 1792, la France attaque l’Autriche, la bat et annexe la Belgique. Nous ferons alors partie de la France jusqu’à la défaite de Napoléon.

Après son règne, la royauté est restaurée en France. Mais on se méfie de ce pays et on réunit la Belgique et la Hollande sous le nom de Royaume des Pays-Bas pour établir une barrière puissante qui pourra servir de base à l’Angleterre si elle doit de nouveau combattre les Français.

Les différences entre les Belges, catholiques, et les Hollandais, protestants, sont grandes. Le roi privilégie les Hollandais en leur réservant les postes les plus importants et, pour obtenir un de ceux-ci, il faut parler le néerlandais, une langue que ne connaissent ni les Flamands, qui parlent des patois bien différents, ni les francophones.

Le 25 août 1830, à Bruxelles, la révolte éclate. Des barricades s’élèvent, des volontaires arrivent d’un peu partout en Belgique et chassent les Hollandais.