Femelles hystériques, mâles pervers

Les frasques de ce livres ont pour toile de fond un luxueux hôtel de la Riviera pendant les années trente. L’argument de départ en est des plus simples : un jeune homme, encore adolescent, se voit confier par son père, qui possède l’hôtel Impérator, le soin des « relations publiques » avec la riche clientèle féminine. Aristocrates russes hystériques, Anglaises hypocrites et perverses, riches Américaines débauchées auront tôt fait de mettre au pas le tendre puceau ; et les relations publiques deviendront vite des relations très privées (privées de tout sens moral, cela s’entend !). Sans parler de ceux de sa propre soeur, la sournoise Agnès, notre séducteur en herbe va se retrouver dans les jupons de sa tante Aimée, et dans ceux (quand elles en ont) de Lady Esther et de sa fille Elisabeth (délicieuses masochistes), de l’hyper vicieuse Casey Taylor et de sa mère Eva, pour ne rien dire de Thérèse, la soubrette, et d’Anisette, une villageoise délurée… mais alors, délurée… à un point que je ne saurais dire !