Les Fantaisies de petit Paul

Oh ! oui, c’étaient vraiment des enfants bien malheureux que ceux avec lesquels nous allons faire connaissance !

Soignés par la meilleure des mères, choyés, caressés, récompensés dès qu’ils faisaient le moindre effort pour remplir leurs devoirs ! et grondés si doucement quand ils ne les remplissaient pas, que beaucoup de pauvres enfants auraient encore envié comme des jours de bonheur leurs jours de tristesse et de punition !

L’hiver, à Paris, on travaillait un peu — pas beaucoup — dans une bonne chambre, bien chaude ; on s’endormait tranquillement après avoir prié Dieu auprès de la chère maman qui tenait dans ses mains les petites mains jointes !

Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIX^e siècle.