Dyslexie, dysphasie, dysorthographie et colères noires

La dyslexie est un trouble spécifique à la lecture. On admet que près de 10% des enfants présentent un tel trouble. Donc statistiquement, il y a +/- 2 enfants dans toutes les classes. Ceux-ci, étant plus lents dans la lecture des consignes lors de l’examen, ont besoin d’un aménagement du cadre de temps, voire d’une aide pour la lecture des documents. Catherine Lhoste, orthophoniste, estime que l’usage de la pédagogie PNL avec sa stratégie de mémorisation qui utilise la voie lexicale permet de réduire de moitié le temps de traitement des dyslexiques en rééducation orthophonique.

La dysphasie est un trouble lié à la communication verbale, dans l’expression et/ou dans la compréhension, c’est-à-dire la difficulté de faire le lien entre un mot et sa signification. Le rapport Ringard en France avance le chiffre de 2 % des enfants scolarisés présentant cette pathologie. La stratégie PNL de compréhension donne une trame de travail cohérente pour aborder cette pathologie.

La dysorthographie est un trouble de l’apprentissage caractérisé par la difficulté d’assimiler les règles orthographiques et grammaticales. En pédagogie PNL, les intervenants font une distinction entre les difficultés d’orthographe d’usage que la stratégie PNL de mémorisation (regarder le mot, faire l’effort de le visualiser mentalement puis sentir son exactitude) règle relativement facilement et l’orthographe grammaticale qui nécessite la combinaison de trois stratégies cognitives (comprendre ce que j’écris, se souvenir des exemples de la règle de grammaire, faire des liens entre ce que j’écris et l’exemple-type dont je me souviens — soit : compréhension, mémorisation, réflexion). Il est donc important d’installer au préalable les stratégies cognitives efficaces avant de donner une matière scolaire, sans quoi le risque est complet qu’au moins certains enfants ne trouvent pas tout seuls la manière de l’apprendre.