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« La poésie est à la vie ce qu’est le feu au bois », écrivait Pierre Reverdy en une équation significative. Nous qui lisons, nous qui écrivons, nous attendons du poème qu’il soit un plus-être, un mieux vivre. Loin de nous éloigner du réel, la vision poétique communique...
De quelle nature sont nos échanges ? Souvent financiers. Fréquemment guerriers. Généralement négatifs. On pourrait les espérer poétiques. Par fortune.
Dans Belleville, l’été, à Paris, c’est déjà les vacances. Il flotte dans l’air une odeur de départ, de grand Sud, de robes légères et de nu-pieds. Les villages africains sont à peu près chez eux et le square Bolivar est au bord de la Mer. Chez Farid, au bar du coin, les...
« Emmanuel Berland s’impose peu à peu comme un auteur de grand talent et de plus en plus nombreux sont ceux qui lui reconnaissent une place importante dans l’univers de la poésie contemporaine. » Serge Cabrol (Encres Vagabondes)
Ce livre est un jardin : une manière d’habiter le monde au rythme des saisons. Comme les jardins classiques, il dialogue avec les paysages voisins et se souvient des saisons passées. C’est aussi, comme les anciens jardins basques, un lieu cerclé de pierres où l’on...
Le sens du chemin d’écriture que nous fait parcourir Isabelle Poncet-Rimaud est déjà concentré dans le titre de son recueil « Marche en la Demeure », sous ce qui semblerait une contradiction. La « marche » ou mouvement, ici comme une sorte d’arrêt en la « demeure », à...
« Ostéoporose » : voilà bien le genre de mot qu’on peut trouver joli, « poétique », tant qu’on ne sait pas ce qu’il veut dire. Ça pourrait être, pourquoi pas, le bruit des vagues dans un coquillage en bord de mer… La réalité sémantique est plus douloureuse. A priori,...
Une traversée de la nuit, avec ses questionnements et ses doutes, liés à des temps de clôture et de ronce. Au secret de l'atelier du verbe, une forge de soi, où l'homme se construit, creusant les carrières de son être. Au-delà, visée dans l'espérance, la femme, fougère...
Ce que les mots auraient à dire m’importe moins que le fait qu’ils puissent se projeter vers l’inconnu, ou plus modestement y cheminer en serpentant, pour s’établir sur le papier, chargés de l’empreinte d’une magique résonance, d’un Indicible qui porterait, en le...
Les rues s’ouvrent presque à chaque page, dans les villes petites ou grandes.Les façades s’opposent, les remparts se dressent, la foule passe, les chaussées sont dépavées. La paix ramène les devinettes des blasons, les panneaux indicateurs sans mémoire, les plaques de...
L’auteur enferme son cri, son errance, (la roue du Tarot) sa déchirure, entre les lignes enflammées d’un poème d’amour qui éclate à la première page. Elle s’en sert en quelque sorte comme les pages de garde du livre. Entre les rives de ce temps retrouvé, de cette...
"L’espérance sait quelque chose probablement mais ce n’est pas un savoir disent les autres on ne répond pas on obéit comme on peut." Prix de poésie du Val de Seine 1999
L’amant parfait frappe à la porte de l’aimée : « Qui est là ? ». « C’est moi ». « N’entre pas ». Après beaucoup de solitude, et toujours amoureux, il revient. « Qui est là ? ». « C’est toi ». « Entre ». On connaît l’histoire, mais on ne peut s’empêcher, avec les poèmes...
Peut-on dépeindre « l’amour d’une femme et celui d’un pays au point que l’un devienne le signe et le symbole de l’autre » autrement que par la poésie ? Assurément, non. C’est pourquoi François Xavier nous offre ces vers rafraîchissants pour clamer haut et fort cet amour...
Je ne joue plus aux petites voitures. J’ai perdu la dernière cet après-midi.Je ne dis plus de mensonges. Le poète rôde depuis quelque temps autour de la maison. Il me reste quelques signes inutilisés.Je pourrais construire plus tard certains poèmes. Le monde s’éloigne...
L’or intérieur est la rencontre de deux sensibilités. Celle de Françoise Urban Menninger, poète et nouvelliste qui, en publiant son septième recueil de poèmes, signe certainement son ouvrage le plus abouti. Camille Claus, peintre et poète, propose une aquarelle et huit...
Le train quotidien qui emporte Laurent Bayart vers la grande ville voisine est devenu le véhicule obligé d’une errance intérieure et « l’impassible théâtre que ne peut ébranler le pied de ses acteurs » : il est à l’image de la « Nature » d’Alfred de Vigny et nous invite...
Sait-on jamais dans quel sens on franchit l’absence ? Combien de traversées avant le prochain bord à bord ? Quel sourcier nous rendra le vert de l’été ? Le peintre et poète alsacien Camille Claus a saisi à merveille l’univers de ces songes inquiets, et leur offre ici...
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
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